1958, RÉALISÉ PAR OTTO PREMINGER

Née dans un milieu privilégié et oisif, sa relation avec le légendaire David Niven, dans le rôle de son père, est des plus fusionnelles. Preminger met en lumière tout au long du film, la mélancolie de Cécile, en proie au passage de l’adolescence à l'âge adulte, un âge qui n’en est finalement pas un, et à la nostalgie d’un passé rêvé, qu’elle revit au cours de flashback comme pour faire du passé le présent. Car à la mort de sa mère, son père lui impose dès lors son mode vie libre où celle-ci est témoin de la succession de ses aventures ; mais lorsque ce dernier se rapproche plus sérieusement de Anne, Cécile ne le supportera pas et mettra sur pied un plan visant à les séparer. Au départ de Paris, l’intrigue voyage par la suite sur la French Riviera, ou l’on y découvre un Saint Tropez rêvé, de la première terrasse de Sénéquier à celle de La Ponche.